En matière de parquet, on distingue deux grandes catégories qui sont le parquet massif et le parquet contrecollé. Le parquet contrecollé est une bonne alternative au parquet massif puisqu’il est constitué de trois épaisseurs dont celle en surface aussi appelée parement qui se compose entièrement de bois massif. Les deux autres épaisseurs sont quant à elles généralement élaborées à partir de bois aggloméré. 

À la différence du parquet stratifié, le parquet contrecollé est composé d’une couche de bois noble. Tout comme le parquet en bois massif, il peut donc bénéficier de traitements afin de le sublimer mais également de le protéger. Traiter un parquet contrecollé permet notamment de le protéger des tâches et de l’usure. De nombreuses solutions existent. Parmi elles, on trouve notamment l’huile, la cire ou encore la vitrification. Dans cet article, on fait le point sur ces différents traitements. On s’interroge également sur quel parquet contrecollé choisir entre huilé ou brossé. 

Les principaux avantages du parquet contrecollé

Le parquet contrecollé offre un très bon rapport qualité-prix

Le rapport qualité-prix du parquet contrecollé est l’un des principaux arguments de vente de ce produit. Les clients qui optent pour le parquet contrecollé sont en effet souvent à la recherche d’un revêtement à la fois qualitatif, esthétique et moins coûteux qu’un parquet massif.

Le parquet contrecollé dispose d’un vaste choix de coloris et de finitions

En termes de personnalisation, le parquet contrecollé marque encore des points. En effet, il se décline en de nombreuses essences de bois et de coloris. Il est possible d’opter pour des essences européennes et exotiques. Par ailleurs, en fonction du rendu souhaité, les lames de parquet peuvent être plus ou moins larges et longues.

Le parquet contrecollé bénéficie d’une excellente résistance

Si les parquets massifs peuvent durer jusqu’à 100 ans lorsqu’ils sont bien entretenus, les parquets contrecollés bénéficient quant à eux d’une durée de vie honorable pouvant aller jusqu’à 50 ans. En comparaison, un sol stratifié doit être remplacé en moyenne au bout de 10 à 25 ans après sa pose.

Les parquets contrecollés sont disponibles dans différentes classes d’usage qui offrent un repère fiable sur la résistance du revêtement au regard de son usage. Ainsi, les parquets classés 21, 22 et 23 sont destinés à un usage domestique. Ceux qui sont classés 31, 32 et 33 sont plutôt destinés à un usage commercial. Enfin, les revêtements classés 41, 42 et 43 sont conçus pour un usage industriel.

Le parquet contrecollé peut être rénové

Contrairement au sol stratifié, le parquet contrecollé peut être rénové lorsque son parement présente des signes d’usure. Plus le parement est épais, plus le revêtement est durable puisqu’il est en mesure de subir davantage de ponçages. L’épaisseur de la couche d’usure varie entre 2,5 millimètres et 6 millimètres. Il faut savoir qu’il en coûtera en moyenne 1 millimètre de bois à chaque ponçage. Ces ponçages doivent être de préférence espacés de 10 ans. Le parquet contrecollé peut être vitrifié afin de lui offrir une résistance accrue au quotidien.

Le parquet contrecollé est compatible avec les planchers chauffants

Afin de bénéficier d’un confort thermique optimal et d’un décor épuré, de plus en plus de personnes choisissent le chauffage au sol. Le parquet contrecollé est parfaitement envisageable dans une telle configuration. Cela étant, toutes les essences ne se valent pas en termes de résistance à la chaleur et il conviendra d’opter pour du chêne qui bénéficie de la meilleure tenue thermique.

Le parquet contrecollé offre une pose simplifiée

Dans la grande majorité des cas, la pose flottante est privilégiée pour le parquet contrecollé. Cette dernière est particulièrement simple et rapide à mettre en place car les lames bénéficient d’un système de clips permettant un assemblage facile et rapide. En présence d’un plancher chauffant, c’est souvent la pose collée qui est choisie car elle offre une stabilité accrue. Enfin, la pose clouée est également une possibilité pour les revêtements à forte épaisseur.

Zoom sur les traitements pour un parquet contrecollé

Bien qu’il soit tout à fait possible de laisser un parquet contrecollé à l’état brut, les traitements permettent de le mettre en valeur, de lui assurer une bonne longévité et de faciliter son entretien au quotidien. En fonction de l’usage du parquet contrecollé et de son degré de sollicitation, plusieurs types de traitements sont envisageables.

La vitrification du parquet contrecollé

La vitrification du parquet contrecollé est une finition à la fois économique, facile d’entretien et résistante. Permettant aux lames de parquet de devenir imperméables, elle est souvent répandue dans les pièces humides de l’habitat comme la cuisine ou la salle de bains. Dans une telle configuration, il faudra toutefois veiller à ce que le vernis ne se fissure pas au risque de laisser passer des infiltrations d’eau pouvant endommager le parquet contrecollé. Offrant un visuel brillant et lumineux au revêtement, la vitrification permet en outre un entretien simplifié.

L’huile pour parquet contrecollé

Huiler un parquet contrecollé lui confère à la fois un aspect rustique et classique agrémentant ainsi son cachet. Pénétrant en profondeur dans les fibres du bois, l’huile s’avère très protectrice et c’est d’ailleurs le traitement le plus adapté à une utilisation en milieu humide. L’imprégnation de l’huile dans les fibres de bois empêche toutefois tout changement de finition à l’avenir même après ponçage. Il est conseillé de repasser une couche d’huile environ une à deux fois par an selon le degré de sollicitation. L’entretien du parquet contrecollé huilé est relativement simple. En cas de tâche en surface, un nettoyage à l’aide d’un savon à base de savon noir est généralement suffisant.

La cire pour parquet contrecollé

Le parquet ciré est certainement la finition la plus ancienne. Très esthétique, la cire met en valeur le côté traditionnel du bois. De plus, son parfum caractéristique renforce ce côté authentique. Appliqué en surface du sol et agissant comme une couche protectrice, la cire est incolore ou bien teintée. La couche de cire ne doit cependant pas être trop épaisse pour éviter d’avoir un parquet contrecollé trop glissant. Malgré ses atouts notamment esthétiques, la cire reste une finition fragile qui craint notamment beaucoup l’eau et l’humidité en général. Son entretien est exigeant et nécessite un lustrage chaque semaine. Il est par ailleurs utile d’opérer un nouveau cirage tous les deux ans.

Quel parquet choisir : contrecollé huilé ou brossé ?

Hormis les traitements de protection, il existe également des traitements liés uniquement à l’aspect visuel du parquet contrecollé. C’est notamment le cas des finitions brossée, vieillie, cérusée ou encore fumée. Ayant certaines caractéristiques similaires, certains consommateurs s’interrogent sur le choix d’une finition huilée ou brossée pour leur parquet.

La finition brossée permet de mettre en valeur les veines du bois. Grâce au brossage mécanique du parquet à l’aide d’une brosse métallique dans le sens des fibres, toutes les parties tendres du bois sont éliminées. La surface du revêtement devient donc légèrement irrégulière lui donnant un aspect authentique et brut. Cette irrégularité a l’avantage de dissimuler efficacement les rayures ou encore les traces de choc. De ce fait, la finition brossée s’avère être un bon choix même au sein de locaux à usage intensif comme des bureaux par exemple.

La finition huilée quant à elle préserve l’aspect brut du bois tout en lui offrant une protection accrue contre les rayures, les salissures ou encore l’eau. En ce sens, l’huile est donc aussi une finition adaptée à un passage intensif. Cependant, avec le temps il conviendra de renouveler son application afin de garder une protection efficace du revêtement.

Choisir entre un parquet contrecollé huilé ou brossé dépend de l’aspect souhaité mais aussi du degré d’entretien que l’on est prêt à y consacrer. Si la finition brossée est durable, la finition huilée demandera une nouvelle application périodique du produit. Par ailleurs, le choix entre ces deux types de finitions dépend aussi de son degré d’exposition à l’humidité. Dans une pièce comme la cuisine ou la salle de bains, la finition huilée est la plus adaptée pour un parquet contrecollé.

Quel appareil pour couper un parquet contrecollé ?

Lors de la pose d’un parquet contrecollé, les découpes sont inévitables. Afin que ces dernières soient opérées de manière propre et nette, des outils adaptés doivent être utilisés.

- Pour réaliser des découpes droites, la scie circulaire est l’appareil le plus adapté. Grâce à son rail de guidage, il permet d’effectuer des découpes d’une très grande précision.

- Pour réaliser des découpes en courbe, l’usage d’une scie sauteuse est recommandé. Pour éviter les éclats de bois, il est préconisé d’installer une lame à fines dentures.

- Enfin, pour gagner du temps lorsqu’un grand nombre de lames de parquet contrecollé doivent être découpées, l’utilisation d’une scie à onglets est pertinente. Ce type d’appareil est en plus souvent équipé d’un laser pour une précision optimale.

Quel parquet contrecollé pour une pose à bâton rompu ?

Le parquet à bâtons rompus est un type de pose traditionnel qui revient peu à peu sur le devant de la scène. Adapté aux décorations classiques comme contemporaines, il n’est pas adapté à tous les parquets contrecollés.

Pour une pose à bâton rompu traditionnelle, les parquets contrecollés sont fabriqués dans des dimensions réduites dont la largeur standard des lames est comprise entre 70 et 130 millimètres pour une longueur oscillant entre 400 et 700 millimètres. Cependant, pour un effet plus singulier et contemporain, il est aussi possible de choisir des largeurs et des longueurs plus importantes en optant pour une fabrication sur-mesure. Il est par exemple envisageable de demander la fabrication d’un parquet contrecollé en bâtons rompus avec des lames d’une largeur de 180 millimètres pour une longueur de 1500 millimètres.

Source : dispano.fr